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TEA OU NOT TO TEA :

Voici une page qui intéressera tous ceux et celles qui aiment le thé, de près ou de loin ! De temps en temps, un nouvel article sur cette thématique, pour nourrir la curiosité de chacun(e) ! Et comme il en faut pour tous les goûts, et qu’un peu d’ouverture d’esprit est toujours bonne à prendre, nous ouvrirons aux thématiques relatives au café-chocolat-chats et au bien-être !

1. Les légendes autour du thé

Un breuvage né de diverses légendes

Une légende raconte qu’un moine, s’étant coupé les paupières pour ne pas dormir durant la méditation, les aurait jetées au sol d’où serait né l’arbuste…

Une autre légende relate que l’Empereur Shen Nong, qui aurait vécu il y a près de 5000 ans, aurait apprécié la saveur astringente et rafraîchissante d’une feuille de théier sauvage tombée dans sa tasse d’eau chaude, pendant que ce dernier se reposait…

Alors, laquelle de ces légendes préférez-vous ???

2. L’histoire du thé


C’est l’histoire d’une rencontre entre deux mondes, il y a de cela plusieurs Siècles : celui de l’Orient et celui de l’Occident…

Le thé appartient à la famille des théacées. Son nom scientifique nous provient du latin, comme bien souvent par chez nous…Camellia Sinensis.
En Chine, on l’appelle Cha et en Inde Chaî.

Le théier est un arbre ou un arbuste à feuilles persistantes qui, à l’état sauvage, peut atteindre 10 mètres, mais que l’on taille généralement à 1mètre pour faciliter la récolte. Selon la région ou le climat, la récolte s’effectue tous les 7 à 15 jours.

Appartenant au même genre botanique que le camélia, le théier vient comme lui des régions montagneuses se situant entre la Chine et l’Inde.

Il est adapté au climat des régions tropicales et subtropicales du globe. En se propageant vers ces deux pays, l’espèce s’est différenciée en deux groupes (ou deux sous-espèces) relativement distincts :
Le Camellia Sinensis Sinensis, que l’on trouve encore à l’état sauvage dans le sud-ouest de la Chine,
Le Camellia Sinensis Assamica, plutôt originaire de la région d’Assam (en Inde), qui s’est étendu dans le sud-est de l’Asie, jusqu’au Vietnam.
 

Le thé se présente en feuilles, en poudre ou en briquettes denses, faites de feuilles comprimées.
Il est cultivé dans plus de 36 pays, essentiellement en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud.
Les feuilles sont récoltées sur des arbustes âgés de 5 à 50 ans, mais on trouve également dans le commerce de grands crus provenant d’arbres sauvages dont certains auraient plus de 1 000 ans !!! On raconte que sur ces arbres aux feuilles inaccessibles, ce sont des singes domestiqués qui font la récolte…
Le théier, qui pousse naturellement dans des régions au climat chaud et humide, ne permet pas sa culture en France, malgré les tentatives.
Nous connaissons près de 1500 variétés de thés dans le monde.

Les divers thés du monde acquièrent leur personnalité propre, et leur prix, en fonction d’un certain nombre de caractéristiques : terroir (type de sol, altitude, climat), mode de culture (sous-couvert ou en plein soleil), taille de la feuille (entière, brisée, broyée), position des feuilles sur le plant (les plus basses donnent des thés plus corsés), présence ou non de bourgeons réputés plus fins que les feuilles, moment de la récolte (tôt au printemps, en été, à l’automne), cycle de repousse (première, deuxième, troisième…), finesse de la cueillette, et type de traitement (degré de fermentation, séchage au soleil ou à la machine, traitement à la vapeur ou grillage).

On distingue quatre grandes catégories de thé, que l’on classe par leur couleur, soit le blanc, le vert, le oolong (qu’on écrit aussi wu long) et le noir. Ce sont les opérations de transformation que les feuilles doivent subir qui les différencient.
Pour le thé blanc, elles sont simplement flétries puis séchées. Pour le thé vert, elles sont torréfiées, roulées puis séchées. Pour le thé Oolong, elles sont flétries, roulées, oxydées partiellement (c’est-à-dire fermentées) et torréfiées. Pour le thé noir, elles sont soumises aux mêmes opérations que pour le thé oolong, mais leur oxydation est menée à son terme. De plus, les feuilles sont triées, les entières d’un côté, les brisées de l’autre.

Le thé vert représente 18 % de la consommation de thé mondiale, et le thé noir 80 %.
La Chine est le premier pays producteur, suivi par l’Inde puis le Kenya.

Il y a des thés du matin, du midi, de l’après-midi ou du soir (ces derniers étant moins riches en théine). Certains se boivent édulcorés et additionnés d’un nuage de lait ou d’un filet de citron, d’autres doivent impérativement être pris nature. Certains accompagnent à merveille le poisson, d’autres encore les viandes ou le dessert, tandis que d’autres ne supportent la compagnie d’aucun aliment.
Le thé est la seconde boisson la plus consommée au monde, après l’eau.

Il existe de nombreuses variétés de thés et différents modes de transformation (thés fermentés, semi-fermentés, fumés…).

3. Les bienfaits du thé sur notre santé



Le thé est très peu calorique et il rafraîchit.

Boire du thé vert quotidiennement semble aider à maintenir la vivacité d’esprit et la performance cognitive. Cela aiderait même à améliorer la mémoire et l’attention. Le thé vert réduirait également le taux de mauvais cholestérol.

Le thé contient plusieurs polyphénols, qui appartiennent à une vaste famille d’antioxydants dont les trois principaux sont les catéchines, les théaflavines et les théarubigines. La teneur en polyphénols du thé peut varier en fonction de plusieurs facteurs comme le climat, la saison, la variété du thé, sa fraicheur, et le temps d’infusion.

Le thé contient également d’autres polyphénols comme la quercétine et le kaempferol. Ces composés du thé, appartenant à la famille des flavonols, apporteraient aussi des effets bénéfiques sur la prévention des maladies cardiovasculaires et du cancer.
D’autres études de la littérature scientifique avancent que les polyphénols du thé pourraient aider à protéger le cerveau contre certaines maladies dégénératives comme la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson. La recherche n’en est toutefois qu’à ses débuts et d’autres études seront nécessaires pour approfondir les connaissances dans ce domaine.
Enfin, des études d’observation chez des femmes âgées indiquent une association entre une consommation régulière de thé et une meilleure densité osseuse. Des hypothèses ont été émises pour expliquer ces résultats, notamment le contenu en fluor et en flavonoïdes du thé pour pourrait avoir une influence sur la santé osseuse. D’autres études doivent cependant être menées pour consolider ces résultats préliminaires.

– Le thé renferme des principes actifs tels que des antioxydants, qui protègent nos cellules des maladies liées au vieillissement. Il peut également contribuer à prévenir les caries dentaires. Les antioxydants contenus dans le thé, dont les catéchines, sont des composés qui protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement.


C’est dans le thé vert que l’on retrouve le plus de catéchines. La principale catéchine du thé vert est appelée EGCG (épigallocatéchine gallate). Elle est considérée comme l’une des principales substances contribuant aux bienfaits du thé sur la santé. Les thés verts japonais en contiendraient davantage que les thés verts chinois.

Chez l’humain, quelques études cliniques ont démontré que les catéchines du thé pouvaient entraîner une légère diminution du poids corporel et du pourcentage de matières grasses. Néanmoins, ces travaux ne se sont pas penchés sur l’effet à long terme d’une telle consommation, et peu d’entre eux étaient rigoureusement contrôlés. De plus, la plupart de ces études portaient sur des extraits purifiés de thé vert. Aussi, la vigilance demeure de mise dans l’interprétation de ces résultats.

Quelque-soit le thé que l’on consomme, celui-ci a une grande activité antioxydante : une consommation de 300 ml de thé vert entraine, dans les heures suivant sa consommation, une augmentation significative de l’activité antioxydante du sang.

La température et le temps d’infusion influencent le contenu en antioxydants du thé que l’on boit. Pour en tirer le maximum de bienfaits, on doit infuser le thé vert ou le thé noir en feuilles au moins deux minutes à 90°. Plus le thé vert est infusé longtemps, plus son pouvoir antioxydant est grand. C’est du moins ce qui ressort d’une étude dont l’objectif était de mesurer le pouvoir antioxydant des thés préparés selon les méthodes les plus couramment utilisées.
L’auteur de l’étude mentionne aussi qu’il est préférable de boire le thé noir sans lait puisque celui-ci, particulièrement lorsqu’il n’est pas écrémé, diminue le pouvoir antioxydant du thé. Le thé vert contient environ deux fois plus d’antioxydants que le thé noir.


En Chine, la méthode traditionnelle de préparation du thé (dite Gong Fu Cha ou Kung Fu Cha) permet d’infuser jusqu’à dix fois les mêmes feuilles ! On laisse infuser une grande quantité de feuilles dans une toute petite théière de terre cuite de 75 millilitres. Et on recommence… Grâce à cette méthode, les bons thés chinois commencent à prendre du relief à la deuxième ou troisième infusion.

La caféine du thé est aussi appelée théine. Sa quantité peut dépendre de la variété de thé et des méthodes de transformation et de préparation. Par exemple, le thé vert contiendrait moins de caféine que le thé noir. Appréciée pour son effet stimulant, la caféine peut aussi causer des effets indésirables comme l’irritabilité, la nervosité, un effet diurétique, une altération du rythme cardiaque et des désordres gastro-intestinaux. Les experts considèrent qu’une consommation de caféine dépassant 500 à 600 mg par jour est abusive. Une telle consommation peut constituer un risque pour la santé, notamment pour les os et le système cardiovasculaire. Chez les femmes en âge de procréer, on recommande de ne pas dépasser 300 mg par jour.
A titre comparatif, une tablette de chocolat de 41 g apporte 27 mg de caféine, un café expresso de 75 ml en apporte 135 mg.

Le thé tend à diminuer l’absorption du fer contenu dans les végétaux : suivant sa consommation journalière, il est donc utile de veiller à compenser par d’autre aliments, riches en fer, afin d’éviter les carences…

Le thé blanc est fait à partir de bourgeons et de très jeunes feuilles, longuement séchées, ce qui lui donne un goût très délicat et parfumé. Comme il n’est cueilli que quelques jours par an, il est l’un des thés les plus chers au monde. Selon certains chercheurs, il contiendrait encore plus de catéchines (antioxydants) que le thé vert.